Victimes féminines de pédophilie : les conséquences à l'âge adulte
Article déposé le 22 avril 2010
Dans cet article, je vais lister les conséquences chez les femmes devenues adultes victimes d'agressions sexuelles dans leur enfance. Mon objectif ici n'est pas de les expliquer mais de les apporter à la connaissance des internautes d'une manière simple.
Les conséquences ou le syndrome posttraumatique
Le sentiment de culpabilité : la plupart des victimes ont un sentiment de culpabilité très présent et destructeur. Elle pense être coupable de ce qui leur est arrivé. Ce sentiment est bien souvent étayé par les agresseurs eux-mêmes qui pour se déculpabiliser (pour ceux qui peuvent se sentir coupables) rendent leurs victimes responsables des agressions (elle m'a provoqué, elle avait une jupe, elle avait du vernis à ongle… ça c'est pour les exemples d'arguments les plus fréquents)
L'emprise et la passivité psychique comme renforcement du sentiment de culpabilité : l'enfant voudrait que l'agression s'arrête et qu'elle ne se répète pas. Alors dans son imaginaire, il y met fin. Mais dans la réalité, les agressions continuent. C'est cet écart entre ce qu'il voudrait et la réalité qui constitue un vécu douloureux. Cette douleur ajoutée au sentiment d'être responsable de l'agression envahissent la victime et nourrissent son sentiment de culpabilité.
La douleur psychique et le sentiment de culpabilité constituants du traumatisme psychique : du sentiment de culpabilité, du vécu douloureux des agressions sexuelles et des sentiments de honte, de dégoût et de dépréciation dépendent le traumatisme psychique et ses répercussions futures. Dans ce traumatisme psychique se situe l'enjeu des thérapies des victimes.
Le traumatisme clinique : est constitué par une série de signes pathologiques qui ne constituent pas une spécificité c'est-à-dire que l'on peut les retrouver pour d'autres problématiques que celles liées aux agressions sexuelles. Ces signes sont dus au choc émotionnel posttraumatique. On y retrouve les troubles du sommeil, désinvestissement ou surinvestissement scolaire, troubles du comportement alimentaire, auto-mutilation, peur des représailles si les faits ont été dévoilés, flash-back, désir de fuir et d'oublier qui peut se traduire par la toxicomanie, le prostitution, les tentatives de suicide, des fugues, des actes délictueux, une sexualité facile et désordonnée. Ces comportements sont à mettre en lien avec l'image que la victime a d'elle même et de son corps. Ce corps a été malmené, nié, détesté, il est ressenti comme un lieu de souffrance.
Les troubles affectivo-sexuels : il peut y avoir des conséquences variables. Les victimes peuvent présenter une inhibition sexuelle totale ou partielle, des blocages, des troubles du désir, une anorgasmie, une abstinence. La relation à l'autre peut être difficile si bien que certaines victimes cumulent les échecs dans leur relation amoureuse ou bien préfèrent la solitude. D'autres encore auront une sexualité totalement débridée. Mais on peut rencontrer des femmes épanouies dans leur vie relationnelle et sexuelle.
Vous l'aurez bien compris, il n'existe pas une liste exhaustive des répercussions des agressions sexuelles dans la vie des victimes. Accompagner une victime d'agression sexuelle c'est favoriser la compréhension du traumatisme psychique. A la période de sidération mentale va succéder la période de désorganisation de la vie (période marquée alors par les signes psychique et clinique) pour enfin parvenir à la phase d'éclaircissement.
Dans cet article, je vais lister les conséquences chez les femmes devenues adultes victimes d'agressions sexuelles dans leur enfance. Mon objectif ici n'est pas de les expliquer mais de les apporter à la connaissance des internautes d'une manière simple.
Les conséquences ou le syndrome posttraumatique
Le sentiment de culpabilité : la plupart des victimes ont un sentiment de culpabilité très présent et destructeur. Elle pense être coupable de ce qui leur est arrivé. Ce sentiment est bien souvent étayé par les agresseurs eux-mêmes qui pour se déculpabiliser (pour ceux qui peuvent se sentir coupables) rendent leurs victimes responsables des agressions (elle m'a provoqué, elle avait une jupe, elle avait du vernis à ongle… ça c'est pour les exemples d'arguments les plus fréquents)
L'emprise et la passivité psychique comme renforcement du sentiment de culpabilité : l'enfant voudrait que l'agression s'arrête et qu'elle ne se répète pas. Alors dans son imaginaire, il y met fin. Mais dans la réalité, les agressions continuent. C'est cet écart entre ce qu'il voudrait et la réalité qui constitue un vécu douloureux. Cette douleur ajoutée au sentiment d'être responsable de l'agression envahissent la victime et nourrissent son sentiment de culpabilité.
La douleur psychique et le sentiment de culpabilité constituants du traumatisme psychique : du sentiment de culpabilité, du vécu douloureux des agressions sexuelles et des sentiments de honte, de dégoût et de dépréciation dépendent le traumatisme psychique et ses répercussions futures. Dans ce traumatisme psychique se situe l'enjeu des thérapies des victimes.
Le traumatisme clinique : est constitué par une série de signes pathologiques qui ne constituent pas une spécificité c'est-à-dire que l'on peut les retrouver pour d'autres problématiques que celles liées aux agressions sexuelles. Ces signes sont dus au choc émotionnel posttraumatique. On y retrouve les troubles du sommeil, désinvestissement ou surinvestissement scolaire, troubles du comportement alimentaire, auto-mutilation, peur des représailles si les faits ont été dévoilés, flash-back, désir de fuir et d'oublier qui peut se traduire par la toxicomanie, le prostitution, les tentatives de suicide, des fugues, des actes délictueux, une sexualité facile et désordonnée. Ces comportements sont à mettre en lien avec l'image que la victime a d'elle même et de son corps. Ce corps a été malmené, nié, détesté, il est ressenti comme un lieu de souffrance.
Les troubles affectivo-sexuels : il peut y avoir des conséquences variables. Les victimes peuvent présenter une inhibition sexuelle totale ou partielle, des blocages, des troubles du désir, une anorgasmie, une abstinence. La relation à l'autre peut être difficile si bien que certaines victimes cumulent les échecs dans leur relation amoureuse ou bien préfèrent la solitude. D'autres encore auront une sexualité totalement débridée. Mais on peut rencontrer des femmes épanouies dans leur vie relationnelle et sexuelle.
Pour conclure
Vous l'aurez bien compris, il n'existe pas une liste exhaustive des répercussions des agressions sexuelles dans la vie des victimes. Accompagner une victime d'agression sexuelle c'est favoriser la compréhension du traumatisme psychique. A la période de sidération mentale va succéder la période de désorganisation de la vie (période marquée alors par les signes psychique et clinique) pour enfin parvenir à la phase d'éclaircissement.
Classé dans : Féminin - Masculin
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