Article déposé le 3 janvier 2010

J'ai décidé d'écrire un article sur la séropositivité au féminin pour insister sur les spécificités des femmes contaminées par le VIH. Mon objectif est de les sortir de leur isolement en les mettant sur le devant de la scène.

Etre une femme séropositive : une double peine

Lors de différentes interventions sur ce thème, j'ai pu constater que dans l'inconscient collectif il y a d'un côté "la femme victime" de sa séropositivité (contamination par le sang, contamination par le conjoint…) et d'un autre côté "la femme coupable" de sa séropositivité (la femme qui a plusieurs partenaires sexuels voir la femme prostituée, la femme toxicomane…)

Y a-t-il un mode de transmission plus "noble" qu'un autre ? Est-il nécessaire, en dehors d'une étude épidémiologique, de savoir comment une personne a été contaminée ? C'est pour sortir de ces stéréotypes que je voulais faire cet article.

Une femme séropositive sera bien souvent suspectée d'avoir été contaminée de part ses nombreux partenaires sexuels. Est-il nécessaire de rappeler que la sexualité féminine reste encore aujourd'hui un sujet tabou ? Ainsi la femme devra lutter non seulement contre le virus et contre ses représentations de la maladie mais aussi contre les stéréotypes que l'on peut avoir de la femme séropositive.

Où trouver du soutien

Les seuls à se préoccuper des personnes séropositives sont les associations. Il y a trois types de structures associatives différentes : 

• les associations de luttes contre le VIH comme Aides


• les associations gay comme la fédération des centres LGBT


• les associations féministes comme le Planning Familial

 Toute la difficulté pour la femme séropositive sera de trouver l'association qui a une réponse adaptée à sa demande. Toutefois, depuis plus de dix ans, ces associations militantes et actrices de terrain s'organisent pour mutualiser leurs actions et être au plus près de la demande des usagers.

Pour conclure

Il est possible chers internautes qu'un jour ou l'autre, une personne de votre entourage soit concernée par le VIH alors je ne peux que vous encourager à ne pas la juger, à ne pas chercher à savoir comment elle a été contaminée car quelque soit le mode de contamination, les traitements n'en seront pas moins douloureux, les crises d'angoisses pas moins fréquentes… En revanche, une écoute empathique pourra lui permettre de surmonter toutes les difficultés liées au VIH.