Prise en charge thérapeutique chez l'homme éjaculateur précoce
Article déposé le 7 Octobre 2010
Introduction
Comme dans toute prise en charge sexothérapeutique, de l'implication de l'homme dépendra la réussite de la thérapie. L'efficacité de la méthode sexofonctionnelle dans le traitement de l'éjaculation prématurée est de 95% quelque soit l'âge du patient. Ce dernier est l'acteur principal du traitement.
Le thérapeute accompagne le sujet dans son apprentissage d'habiletés nécessaires au contrôle de l'éjaculation mais aussi dans sa réflexion, dans ses connaissances sur la sexualité et sur la jouissance humaine.
Le sexothérapeute a donc deux axes de travail :
- l'un centré sur le corporel (apprentissage de techniques corporelles permettant le contrôle de l'éjaculation),
- l'autre centré sur le cognitif (travail sur les représentations liées à la sexualité et à la jouissance, apport d'informations sur ces mêmes thématiques…).
Au cours des séances, le sexothérapeute donne des indications à l'homme éjaculateur précoce pour que ce dernier centre son attention sur son ressenti corporel. L'objectif est de permettre au sujet de connaître son corps et son ressenti. Une fois ces connaissances acquises, le sexothérapeute explicite des techniques facilitant la maîtrise sexuelle.
Entre chaque séance, le patient se doit de mettre en pratique les différentes consignes expliquées en thérapie. Ainsi, le patient acquiert des habiletés lui permettant de retarder le moment de l'éjaculation.
Les informations sur la sexualité et la jouissance
Parallèlement à l'explication des techniques permettant l'apprentissage corporel, il est important de travailler sur les représentations liées à la sexualité et à la jouissance des hommes et des femmes et d'apporter des informations sur ces deux thématiques. Les stratégies mises en place par le patient avant la sexothérapie pour tenter de retarder le moment de l'éjaculation sont aussi verbalisées et leur efficacité discutée.
Ces éléments participent alors à la discussion des préliminaires, de leurs représentations et de leurs nécessités dans la modulation de l'excitation sexuelle. L'intégration de ces informations permet au patient de donner ,entre autres, un sens aux différentes techniques corporelles qu'il doit mettre en application.
Le traitement de l'éjaculation prématurée demande un double engagement important pour le consultant :
Introduction
Comme dans toute prise en charge sexothérapeutique, de l'implication de l'homme dépendra la réussite de la thérapie. L'efficacité de la méthode sexofonctionnelle dans le traitement de l'éjaculation prématurée est de 95% quelque soit l'âge du patient. Ce dernier est l'acteur principal du traitement.
Le thérapeute accompagne le sujet dans son apprentissage d'habiletés nécessaires au contrôle de l'éjaculation mais aussi dans sa réflexion, dans ses connaissances sur la sexualité et sur la jouissance humaine.
Le sexothérapeute a donc deux axes de travail :
- l'un centré sur le corporel (apprentissage de techniques corporelles permettant le contrôle de l'éjaculation),
- l'autre centré sur le cognitif (travail sur les représentations liées à la sexualité et à la jouissance, apport d'informations sur ces mêmes thématiques…).
L'apprentissage corporel
Au cours des séances, le sexothérapeute donne des indications à l'homme éjaculateur précoce pour que ce dernier centre son attention sur son ressenti corporel. L'objectif est de permettre au sujet de connaître son corps et son ressenti. Une fois ces connaissances acquises, le sexothérapeute explicite des techniques facilitant la maîtrise sexuelle.
Entre chaque séance, le patient se doit de mettre en pratique les différentes consignes expliquées en thérapie. Ainsi, le patient acquiert des habiletés lui permettant de retarder le moment de l'éjaculation.
Les informations sur la sexualité et la jouissance
Parallèlement à l'explication des techniques permettant l'apprentissage corporel, il est important de travailler sur les représentations liées à la sexualité et à la jouissance des hommes et des femmes et d'apporter des informations sur ces deux thématiques. Les stratégies mises en place par le patient avant la sexothérapie pour tenter de retarder le moment de l'éjaculation sont aussi verbalisées et leur efficacité discutée.
Ces éléments participent alors à la discussion des préliminaires, de leurs représentations et de leurs nécessités dans la modulation de l'excitation sexuelle. L'intégration de ces informations permet au patient de donner ,entre autres, un sens aux différentes techniques corporelles qu'il doit mettre en application.
Pour conclure
Le traitement de l'éjaculation prématurée demande un double engagement important pour le consultant :
- un engagement corporel,
- un engagement intellectuel qui peut engendrer une remise en question des représentations sur la sexualité et la jouissance.
Alors chers internautes, si vous êtes concernés par l'éjaculation précoce, et que vous souhaitez entreprendre une sexothérapie, sachez qu'aujourd'hui, on obtient de bons résultats. Mais pour qu'elle soit efficace, il faut s'impliquer fortement. Il est important aussi de savoir que la prise en charge dure entre 4 et 8 mois en fonction de la fréquence des séances et de l'implication du consultant. Il est possible alors qu'un découragement se fasse sentir au cours de la sexothérapie. Il est nécessaire de l'évoquer avec le thérapeute.
Alors si vous devez vous engager dans ce processus thérapeutique, ne baissez pas les bras, persévérez !
Classé dans : Féminin - Masculin
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