Les violences conjugales
Article déposé le 12 octobre 2011
Définition
Toute forme de violence physique, psychique ou sexuelle exercée par l'un des partenaires du couple sur son (sa) conjoint(e) est qualifiée de violence conjugale.
Qui en sont les victimes
En 2000, l'Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF) a montré pour la première fois l'ampleur des violences conjugales. Cette enquête dévoile qu'au cours des douze derniers mois :
Aujourd'hui en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint contre une tous les quatre jours en 2000.
Les victimes de violences conjugales sont principalement des femmes. Mais il n'en demeure pas moins que les hommes en sont également les victimes.Pour douze femmes victimes de violences conjugales, il y aurait un homme victime. Les violences dont ils sont les victimes seraient plus physiques et psychologiques que sexuelles.
Dans l'ancien code pénal, les violences conjugales n'étaient pas spécifiquement reconnues. Elles relevaient des articles applicables aux voies de fait ou coups et blessures volontaires et parfois aux crimes.
La loi N°92-683 du 22 juillet 1992 mentionne expressément que la qualité de conjoint de la victime constitue une circonstance aggravante. Même si les coups n'ont entraîné aucune Incapacité Temporaire de Travail (ITT),la violence conjugale est passible du tribunal correctionnel. En revanche, si l'auteur des violences est un ex-conjoint, il n'y a plus de circonstance aggravante.
Selon le nouveau code pénal, les aggravations liées à la qualité de conjoint sont:
On retrouve fréquemment chez les victimes de violences conjugales des troubles du sommeil, de l'anxiété, des troubles fonctionnels et des somatisations (céphalées, malaise, fatigue…), des accidents divers, de la tristesse, une baisse de la libido… A ces symptômes peuvent aussi s'ajouter une distorsion du vécu allant du déni de la violence à une culpabilité subjective.
En thérapie, il existe 3 formes de prise en charge des victimes:
Définition
Toute forme de violence physique, psychique ou sexuelle exercée par l'un des partenaires du couple sur son (sa) conjoint(e) est qualifiée de violence conjugale.
Qui en sont les victimes
En 2000, l'Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF) a montré pour la première fois l'ampleur des violences conjugales. Cette enquête dévoile qu'au cours des douze derniers mois :
- 4% des femmes ont été insultées et menacées verbalement
- 1,7% des femmes ont subi un chantage affectif
- 36,5% ont subi une pression psychologique
- 2,3% ont été agressées physiquement
- 0,8% ont été agressées sexuellement
Aujourd'hui en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint contre une tous les quatre jours en 2000.
Les victimes de violences conjugales sont principalement des femmes. Mais il n'en demeure pas moins que les hommes en sont également les victimes.Pour douze femmes victimes de violences conjugales, il y aurait un homme victime. Les violences dont ils sont les victimes seraient plus physiques et psychologiques que sexuelles.
Ce que dit la loi
Dans l'ancien code pénal, les violences conjugales n'étaient pas spécifiquement reconnues. Elles relevaient des articles applicables aux voies de fait ou coups et blessures volontaires et parfois aux crimes.
La loi N°92-683 du 22 juillet 1992 mentionne expressément que la qualité de conjoint de la victime constitue une circonstance aggravante. Même si les coups n'ont entraîné aucune Incapacité Temporaire de Travail (ITT),la violence conjugale est passible du tribunal correctionnel. En revanche, si l'auteur des violences est un ex-conjoint, il n'y a plus de circonstance aggravante.
Selon le nouveau code pénal, les aggravations liées à la qualité de conjoint sont:
- 222-3: actes de torture ou de barbarie
- 222-8: violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner
- 222-10: violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente
- 222-12: violences ayant entraîné une ITT pendant plus de 8 jours
- 222-13: violences n'ayant pas entraîné une ITT pendant plus de 8 jours
Pour conclure
On retrouve fréquemment chez les victimes de violences conjugales des troubles du sommeil, de l'anxiété, des troubles fonctionnels et des somatisations (céphalées, malaise, fatigue…), des accidents divers, de la tristesse, une baisse de la libido… A ces symptômes peuvent aussi s'ajouter une distorsion du vécu allant du déni de la violence à une culpabilité subjective.
En thérapie, il existe 3 formes de prise en charge des victimes:
- la thérapie individuelle
- la thérapie de couple
- la thérapie de groupe
Je consacrerai ultérieurement un article sur ces trois modes de prise en charge.
Je tiens à préciser ici que l'article 223-6 du code pénal précise l'obligation de porter secours à toute personne qui peut faire l'objet d'un crime ou d'un délit contre son intégrité physique ou qui est simplement en situation de péril.
Vous êtes victimes de violences conjugales ou l'un de vos proches l'est, n'hésitez pas à composer le 3919, plate-forme téléphonique où les écoutants sont spécifiquement formés à l'écoute des personnes confrontées aux violences conjugales.
Classé dans : Féminin - Masculin
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