"Devenir Père"
Article déposé le 5 janvier 2011
La paternité
Il y a trois formes de paternité :
- La paternité légitime : l'enfant est issu d'un couple marié. Ici le lien du mariage prévaut.
- La paternité naturelle : l'enfant est issu d'un couple non marié. Ici le lien biologique prime.
- La paternité adoptive : l'enfant est adopté. Ici la primauté revient au lien affectif.
Pour devenir père, l'homme doit accepter de passer du statut de "fils de …" au statut de "père de…". Ce passage de statut à un autre implique un travail de deuil qui est parfois difficile voire impossible à effectuer.
D'un point de vue fantasmatique, l'image de son propre père va venir servir de point de re-père pour sa construction en tant que père. Bien souvent deux sentiments s'entremêlent :
- un sentiment de fierté de faire comme son père mais aussi un sentiment de culpabilité.
Devenir père peut venir réactiver les conflits œdipiens au point de provoquer une crise au sein du couple et/ou de conduire à l'abandon.
Devenir père pose la question de la transmission, qu'il s'agisse de la transmission génétique (dans le cadre de la paternité naturelle), de la transmission du patrimoine, de la transmission culturelle, morale. Cette transmission passe par l'acceptation de la mort des anciennes générations qui laissent place aux nouvelles.
Ma réflexion sur ce qu'implique pour un homme "de devenir père" a pris sa source au planning familial lorsque je faisais des entretiens pour des femmes en demande d'IVG. Certaines d'entre elles se retrouvaient seules face a une grossesse qui était initialement un projet de couple.
Mais face à la réalité de cette grossesse, certains hommes ne pouvaient assumer les différentes implications de la paternité et choisissaient de fuir.
C'est pourquoi, je trouve nécessaire d'informer les hommes sur les répercussions de la paternité dans leur vie sociale, familiale et conjugale. Devenir père, c'est accepter de se mettre en question au travers de la réactivation des conflits œdipiens et c'est accepter de se confronter à sa propre mort.
La paternité
Il y a trois formes de paternité :
- La paternité légitime : l'enfant est issu d'un couple marié. Ici le lien du mariage prévaut.
- La paternité naturelle : l'enfant est issu d'un couple non marié. Ici le lien biologique prime.
- La paternité adoptive : l'enfant est adopté. Ici la primauté revient au lien affectif.
"Devenir père : changer de statut"
Pour devenir père, l'homme doit accepter de passer du statut de "fils de …" au statut de "père de…". Ce passage de statut à un autre implique un travail de deuil qui est parfois difficile voire impossible à effectuer.
"Devenir père : devenir l'égal de son propre père"
D'un point de vue fantasmatique, l'image de son propre père va venir servir de point de re-père pour sa construction en tant que père. Bien souvent deux sentiments s'entremêlent :
- un sentiment de fierté de faire comme son père mais aussi un sentiment de culpabilité.
Devenir père peut venir réactiver les conflits œdipiens au point de provoquer une crise au sein du couple et/ou de conduire à l'abandon.
"Devenir père : la confrontation à sa propre mort"
Devenir père pose la question de la transmission, qu'il s'agisse de la transmission génétique (dans le cadre de la paternité naturelle), de la transmission du patrimoine, de la transmission culturelle, morale. Cette transmission passe par l'acceptation de la mort des anciennes générations qui laissent place aux nouvelles.
Pour conclure
Ma réflexion sur ce qu'implique pour un homme "de devenir père" a pris sa source au planning familial lorsque je faisais des entretiens pour des femmes en demande d'IVG. Certaines d'entre elles se retrouvaient seules face a une grossesse qui était initialement un projet de couple.
Mais face à la réalité de cette grossesse, certains hommes ne pouvaient assumer les différentes implications de la paternité et choisissaient de fuir.
C'est pourquoi, je trouve nécessaire d'informer les hommes sur les répercussions de la paternité dans leur vie sociale, familiale et conjugale. Devenir père, c'est accepter de se mettre en question au travers de la réactivation des conflits œdipiens et c'est accepter de se confronter à sa propre mort.
Classé dans : Féminin - Masculin
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